Et si / What if / Hva om : court-métrage inspiré de mon voyage à Oslo, Norvège
Texte et narration : Sonia-Sophie Courdeau
Réalisation : Benoit Potvin
2020│8 min
Ce qui reste sans contour, Sudbury : Prise de parole, 2020

«Ce qui reste sans contour se nourrit de l’être brisé, cassé jusqu’au sang, par l’autre, cette indissociable part d’ombre qui couvre tout. Comme cette main qui hante tout le recueil, main ambiguë qui assume tous les rôles. […]
La poète nous confie à la fin de son recueil qu’il provient d’un travail qui visait à mieux comprendre le rôle de l’écriture dans la guérison post-traumatique. Or, s’il est bien une chose qu’il faut reconnaître ici, c’est que ce livre a su dépasser la dimension narcissique prétendue pour accéder à la littérature.
Un jour, une nuit, il y aura des cicatrices perméables où nous pourrons nous blottir sous la pluie, dit le texte. La lecture de ce recueil est l’exacte fissure qui pourrait bien ouvrir sur un bonheur renouvelé.»
Hugues Corriveau, Le Devoir, mars 2020
Comptine à rebours, Sudbury : Prise de parole, 2015

«[…] la chambre de la jeune fille reste la chambre de la fillette ; les symboles prennent des formes différentes selon l’âge. […] D’une scène quotidienne à une autre, en l’absence de temporalité mesurée, on acquiert l’impression de rencontrer un être complet, personnage central et pour ainsi dire en son centre, qui se construit selon une logique sélective et mémorielle, imaginaire et déjà vécue. […] Comptine à rebours se récite au rythme du sablier du temps, une fois dans un sens, une fois dans l’autre, comme de la poésie filtrée par un prisme déroutant.»
Catherine Parayre, Voix plurielles, 12.2 (2015)
À tire d’ailes, Sudbury : Prise de parole, 2011

«[…] des images fortes nous happent. Souvent liées à notre «train-train quotidien» banal — que ce soit la cigarette, la caisse ou la bouteille de bière, le coquelicot oublié sur un comptoir de salle de bains, des cataractes dessinées sur le pare-brise d’une voiture, un chaudron dans un lave-vaisselle, ou le cycle de la vie comparé à celui d’une machine à laver — les paroles de cette poète tricotent des métaphores sonores, solides et pourtant transparentes qui se font chair […], nous essoufflent de leurs cris projetés en échos / sur les flancs d’un ciel / dégagé / sans enceinte.»
Marguerite Andersen, Voix plurielles 10.1 (2013)
On Butterfly Wings, Toronto : Bookland Press, 2013

Traduction d’À tire d’ailes signée Howard Scott